Jérôme Soleymieux, fondateur et CEO de Cojecom, agence digitale spécialisée géo-localisation basée à Lyon, nous explique comment il exploite le programmatique et son approche multi-canal basée sur la plateforme TerminalOne de MediaMath :

“Adopter une approche multi-canal est probablement une des stratégies les plus utilisées aujourd’hui par les spécialistes du marketing. Cette approche permet notamment de renforcer la collaboration entre les départements internes, mais également d’assurer une expérience utilisateur plus cohérente et homogène sur l’ensemble des points de contact entre la marque et ses consommateurs.

Sur le marché français, cette approche n’est pas encore une réalité. La plupart des agences travaillent encore en silos, chaque équipe étant spécialisée par canal, que ce soit le search, le display ou le social. Il y a un grand écart entre ce besoin de communication omnicanale et les stratégies actuelles utilisées par les marques et/ou leurs agences. La plupart du temps, les silos apportent de l’inefficacité et de la confusion.

Chez Cojecom, nous avons adopté l’approche multi-canal depuis nos premiers pas dans le programmatique et la création de notre Trading Desk. Nous avons travaillé avec MediaMath pour mettre à bien cette stratégie via une seule et unique plateforme. Il s’agit pour nous d’une composante essentielle pour continuellement innover et mieux accompagner nos clients dans leur stratégie digitale.

Noué un partenariat avec MediaMath nous a permis de complètement changer la façon donc nous opérions les campagnes et d’exploiter au mieux les bénéfices du programmatique. Cependant, l’adoption de ce nouveau mode d’achat en France n’a pas été aussi rapide qu’en Angleterre, où ce levier représente 59% des investissements display. Pourtant, le marché français rattrape son retard et se positionnera rapidement à la 3ème place en Europe des marchés les plus matures sur ce levier, nécessitant une éducation sur le marché afin d’en promouvoir les bénéfices.

Convaincre les prospects et les clients d’allouer une grande partie de leur budget digital au programmatique reste difficile, mais cela doit devenir un pilier central de leur stratégie publicitaire. De plus, il est nécessaire d’expliquer que le programmatique peut désormais être lié à la qualité. Il n’y pas si longtemps, l’inventaire disponible était rempli d’espaces douteux. Avec les avancées technologiques, nous avons pu générer de meilleurs ROI, utiliser des ciblages plus fins, négocier des deals privés et mieux contrôler l’environnement de diffusion, entraînant des CPMs plus élevés. Pour que tout cela soit efficace, des objectifs clairs doivent être définis avec l’annonceur. Le prix n’est plus le critère le plus important : ce sont maintenant la qualité et le ciblage des bons consommateurs qui priment.

Ceci met en valeur l’importance de partager les connaissances, principalement dû à la convergence des technologies publicitaires avec les autres technologies marketing. Même si l’adoption du programmatique est désormais répandue, les annonceurs ont besoin de mieux comprendre comment se connectent ces technologies entre-elles et les bénéfices qu’ils peuvent en tirer. Ceci ne peut être possible sans former les équipes marketing des annonceurs et des agences à ces nouvelles technologies.

Par exemple, dédier un account manager responsable de la communication multi-canal d’un annonceur lui permet d’avoir une meilleure vue d’ensemble et ainsi allouer les budgets sur les canaux les plus performants. Par exemple, si Cojecom opère une campagne sur le social, le mobile et le display pour un annonceur, et réalise que le mobile ne fonctionne pas, contrairement au social, alors les budgets seront adaptés en conséquence. Lorsque les équipes sont séparées au sein de l’agence, ce processus devient bien plus compliqué.

En fin de compte, un objectif clairement défini est crucial à la réussite d’une stratégie programmatique. Chaque campagne doit être continuellement remise en cause pour comprendre ce qui fonctionne le mieux, ce qui ne fonctionne pas et adapter les stratégies en conséquence. C’est ce que MediaMath fait tous les jours pour nous, mais il faut en faire plus pour passer au niveau supérieur. Il est nécessaire d’être au fait des nouvelles innovations sur le marché, de la présence de nouveaux acteurs data ou encore de nouvelles sources d’inventaire. Ensuite, si vous pouvez continuellement innover et ce via une implémentation cross-canal, alors les résultats suivront automatiquement. Ces nouvelles initiatives et ces innovations permanentes nous permettent d’améliorer sans cesse le service que nous offrons à nos clients.”

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